« Les armoires électriques servent
à la répartition de l’électricité dans des groupes d’immeubles. L’électricité
arrive à basse tension via des câbles et est amenée chez les particuliers.
L’accès à l’intérieur des boîtes est réservé aux professionnels, qui peuvent
couper le courant, lors de travaux par exemple. En ville de Lausanne, il y en a
environ 600. D’autres armoires du même genre servent différents buts :
certaines abritent les câbles du téléréseau, d’autres gèrent les feux de
circulation. » https://www.romande-energie.ch/
Les
élèves élaborent en premier lieu, bien au chaud dans une salle de classe, une
maquette puis des pochoirs correspondants avant d’investir les rues de Lausanne
et de passer à l’acte. En cinq ans, le cap des 100 armoires électriques a été
dépassé, et le projet continue.
Grâce
au respect entre les artistes urbains, les boîtes électriques customisées
restent épargnées par d’autres graffeurs, et seul le temps érode les peintures.
La question de l’entretien commence donc à apparaître, faudra-t-il à terme
recouvrir les œuvres les plus anciennes par de nouvelles couches
rutilantes ? En tous les cas, les quelques 500 armoires encore vierges ne
laissent pas de répit aux jeunes du COFOP.
Les
motifs dénotent une certaine liberté, dépeignant des allusions à la
consommation de cannabis ou à Orange Mécanique. Apparemment, le service
d’architecture n’y voit pas d’inconvénient, même s’il veille à la cohérence des
peintures avec l’architecture environnante. »
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